L’ancêtre des macarons apparait pour la première fois en 1062, le sultan fondateur de Marrakech ramène d’un voyage en Andalousie un gâteau sec à base de pâte d’amandes, de blanc d’œufs et de « kiff-kiff » (hachich) qu’on appelle le « ghriba ». Ce petit gâteau se répand particulièrement en période de ramadan. C’est ainsi qu’on retrouve sa trace sous le nom de « louziek » en Syrie au 15ème siècle.

Grâce aux échanges italo-arabe, ce biscuit traverse la méditerranée pour atterrir en Sicile. On le retrouve à Venise où il porte désormais le nom de « macarone », ce qui signifie « pâte fine » en italien.

C’est à la renaissance que Catherine de Médicis (la gourmande) les importe dans ses valises à l’occasion de son mariage avec le Duc d’Orléans. Dès ce moment, plusieurs villes de France en font leur spécialité (le macaron de Nancy, Chartres, Boulay, ….) avec plus ou moins de succès.

Dans les années 1830, à Paris, de célèbres pâtissiers (Gerbet, Louis Ernest Ladurée) leur donnent enfin la forme actuelle que nous connaissons.